C'est dans cette pièce, dite la "salle basse", que les instruments de torture furent présentés à Jeanne d'Arc le 9 mai 1431. Un épisode historique qui a probablement influencé le nom donné à la tour.
On peut y admirer un plafond, voûté d’ogives, orné en son centre d’une clé de voûte aux armes de France à six fleurs de lys. Un puits, qui permettait de récupérer l’eau de la source Gaalor, est aussi présent dans cette pièce.
Deux portes y sont également visibles. La « Porte des Champs », débouchant sur l’extérieur, qui permettait d’entrer dans le monument et celle donnant accès à la « basse cour » du château, espace protégé par les remparts, dans lequel se situait le logis royal, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes.
Une cheminée, restaurée au XIXe siècle, et une trappe, aménagée dans le plafond à la même époque, complètent la collection de cette pièce.
A noter que le rez-de-chaussée est consacré à l'architecture militaire de Philippe Auguste et présente une maquette du château de Rouen au 13e siècle.
Un escalier à vis, particulièrement étroit et éclairé par de minces meurtrières, permet d'accéder aux étages supérieurs.