Dans un style proche du graffiti ou du dessin d’enfant, Picasso traduit en image le désir universel. « Pourquoi ne pas mettre les organes sexuels à la place des yeux et les yeux entre les jambes ? » interrogeait-il. C’est essentiellement dans le rapport femme/sexualité/déformation que se situe aux yeux de nombreux critiques le témoignage d’une époque « surréaliste » dans son œuvre. Cette série illustre parfaitement la phrase de Georges Bataille, écrivain proche des surréalistes : « Ce qui est en jeu dans l’érotisme, c’est toujours une dissolution des formes constituées ».

 © Succession Picasso  2017

Localisation : Paris, musée Picasso
Photo © RMN-Grand Palais (musée Picasso de Paris) / Thierry Le Mage