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La Cathédrale de Reims en flammes, partie gauche du triptyque des prêtres aux armées

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, France © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée

Raymond Fournier-Sarlovèze

(1836 - 1916)

Date : vers 1915 | Technique : Huile sur toile

Répondant à l’appel de « l’Union sacrée » prônée par le président Raymond Poincaré le 4 août 1914, le clergé français participe activement à l’effort de guerre pendant toute la durée du conflit, tant sur le front qu’à l’arrière, faisant œuvre de propagande anti-germanique et sollicitant les fidèles pour l’emprunt national. En application de la loi du 15 juillet 1889 dite « Les curés sac au dos », 25 000 prêtres et séminaristes sont mobilisés en 1914, répartis selon trois catégories : les combattants, les religieux rattachés au service de santé, et les aumôniers militaires. Ces derniers entretiennent le moral des soldats par la célébration de messes et l’amélioration de leurs conditions de vie (distribution de cigarettes, cartes postales…). Leur quotidien est connu par plusieurs sources, telles les Lettres de prêtres aux armées éditées par Victor Bucaille pendant la guerre, le Bulletin bimensuel des prêtres et des religieux mobilisés, qui paraît de 1915 à 1918, ou des tableaux, comme le Triptyque des Prêtres aux armées de Raymond Fournier-Sarlovèze. Leur engagement est salué par La Croix du 16 août 1914 : « Rien n’est plus consolant, plus réconfortant pour les familles qui donnent leur fils à la partie que la pensée de la présence du prêtre sur le champ de bataille ».

 

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